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ILE EN VUE

Le 13/05/2012 Le dénouement est proche

Plus que quelques heures de mer pour les leaders de la Transat AG2R LA MONDIALE qui sont attendus à Gustavia en fin de journée, heure de Paris, soit en début d’après-midi en heure locale. Mais avant l’arrivée, même si, a priori, il ne se présente pas de gros pièges sur la route des duos, ceux-ci vont devoir négocier le passage d’Antigua et de Barbuda puis contourner l’île de Saint Barth par le nord. Cela ne suffira pas pour remettre en question les deux premières places, d’ores et déjà acquises, sauf avarie, à Cercle Vert et Nacarat, en revanche, cela renforcera sans conteste un peu la tension entre les concurrents à la lutte pour la troisième place.

Dernière nuit en mer pour les leaders de la Transat AG2R LA MONDIALE. Une nuit agréable si l’on en croit Gildas Morvan (Cercle Vert) et Erwan Tabarly (Nacarat). Joints ce matin à la vacation, les deux hommes avouaient savourer des derniers instants en mer plutôt plaisants. « Fini les algues qui nous ont pourri la vie ces dernières 48 heures. A présent, nous pouvons remettre le pilote automatique et filer doucement sur la route directe poussés par 13 à 15 nœuds de vent, sur une mer relativement calme » a annoncé à 5 heures, le leader au classement depuis le 3 mai dernier. Toujours bénéficiaire d’un confortable petit matelas de 20 milles d’avance sur son poursuivant direct - le duo Tabarly-Péron -, le géant de Landéda ne cachait pas sa satisfaction d’être aujourd’hui, à tout juste un peu plus de 100 milles de l’arrivée, pile dans son axe, c’est-à-dire dans une position idéale pour le contrôler. Reste que les trajectoires des deux bateaux pourraient bien diverger légèrement à la mi-journée, avec le passage d’Antigua et Barbuda. Pour sa part, le duo de Cercle Vert a d’ores et déjà annoncé la couleur : c’est par le nord des deux îles qu’il passera pour éviter tout risque de dévent. De son côté,  le tandem de Nacarat n’a pas encore tranché. « Barbuda est en plein sur notre trajectoire. Nous allons devoir choisir comment la dépasser. Cela dépendra du vent, s’il adonne ou non. Comme elle n’est pas très haute, il n’y aura sans doute pas trop de perturbations mais il va falloir se décider » a commenté Erwan Tabarly. Derrière, Jeanne Grégoire (Banque Populaire) ne s’est pas non plus prononcée mais pour elle, il s’agit surtout de préserver un peu sa stratégie par rapport à Paul Meilhat et Fabien Delahaye. Pour l’heure, moins de deux milles séparent les deux bateaux. « On observe Skipper Macif. Actuellement, il se trouve dans une position plus favorable que la nôtre. Si nous restons devant, nous ferons au plus court, sinon, on verra » a t–elle indiqué, préoccupée par ailleurs par l’arrivée de nuages d’orage à son vent. « Difficile de savoir si ça va claquer ou pas, et si cela va modifier ou non la logique des choses » a détaillé la jeune femme. Vous l’avez compris, si les deux premiers abordent l’atterrissage sur Saint Barth relativement sereinement, derrière, la tension est à son comble et c’est certain, ce n’est pas dans les derniers milles, après la pointe Colombier, située au nord-est de Saint Barth, qu’elle va retomber. De fait, à cet endroit, le vent est souvent évanescent. La guerre des nerfs ne fait que commencer 

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